alexandre garbell
(1903-1970)
Après avoir suivi des études à Moscou, il arrive à Paris en 1923 et devient élève à l’Académie Ranson où il étudie avec Roger Bissière. Il fait donc partie de ce que l’on a appelé l’École de Paris.
Mais très rapidement il travaille seul et fait preuve, à l’égard de tous les groupes et de toutes les écoles, d’une indépendance et d’une liberté qui ne se sont jamais démenties par la suite.
À partir de 1928, l’œuvre de Garbell est régulièrement présentée à Paris, dans des expositions soit personnelles soit collectives.
Pendant l’occupation, comme d’autres peintres, (Marcelle Rivier, André Lanskoy), Garbell se réfugie à Mirmande. De jeunes artistes viennent y chercher émulation auprès de leurs pairs et conseils auprès de leurs aînés. Ainsi en est-il de Gustav Bolin, Philibert-Charrin ou Pierre Palué. Compétent et généreux, Garbell influence une nouvelle génération d’artistes et notamment ceux de la jeune école lyonnaise (dont André Cottavoz sera un des plus représentatifs).
En 1946, Alexandre Garbell est de retour à Paris où il expose dans de grandes galeries.
À partir de 1950, il passe les frontières et expose à l’étranger : au Danemark, en Suisse, en Angleterre, en Italie et aux États-Unis.
Garbell participe régulièrement aux salons importants en France et à l’étranger.